Comment Pantagruel rompit les andouilles au genoulx
Plantons le décor : chaise longue, parasol, pupitre et barbecue fumant et odorant. Vous voilà conviés à une lecture de Rabelais en vieux françois.
La musique de la langue originale nous saisit, nous porte, nous provoque, mais...Pas de panique ! C’est vrai qu’on n’y comprend pas grand chose ou bien peu. Mais grâce au sur titrage en marionnettes, on saisit bien plus que l’essentiel !
L’imagination nous propulse dans l’histoire de Pantagruel qui débarque sur l’île Farouche, habitée par des andouilles. La folle escalade est lancée: espions andouilliques, conseils de guerre, armées de cuisiniers, saucissons à cheval, batailles culinaires…
Quelle grosse marmite que ce spectacle, où les vraies saucisses côtoient les fausses, la vielle langue la moderne, le sérieux l’idiotie !
Jacopo Faravelli : jeu, construction, manipulation, adaptation du texte
Loic Thomas: Jeu, construction, manipulation
Lea Ros : Mise en scène, construction & Dessins
Steve Arcade : Régie plancha
Solange Nourigat : Textiles & Accessoires
Pauline Hoa : Production/Régie
"Comment Pantagruel rompit les andouilles au genoulx" a beneficié du soutien du Théâtre de Clermont l'Hérault pendant la saison 2013-2014
"La rencontre entre la compagnie Anonima Teatro et la maison d’enfance de François Rabelais : La Devinière près de Chinon, une évidence, un vrai moment de surréalisme offert avec générosité. Le texte choisi ne figure pas parmi les plus connus de Rabelais, il s’agit du combat contre les Andouilles que doit mener Pantagruel. Une bataille culinaire exceptionnelle, le jeu respecte le texte sa rythmique et la mise en scène orchestre ce conflit fantaisiste avec un humour imparable et un esprit derrière la farce. Entre batailles rangées de cervelas, andouilles farfelues, cuisiniers sous le commandement de Frère Jean et cochon volant…
Les objets s’animent en paroles et musique avec dextérité, le public est appelé à participer à cette guerre des mots, à ce conflit surréaliste dont seul le rire sort victorieux !
Un spectacle complet dans la veine d’Alcofribas Nasier, ce bon François Rabelais."
Alain Lecomte, directeur du Musée Rabelais- La Devinière